Van Jones ? Bon débarras !

Van Jones, conseiller d'Obama en environnement, démissionne et joue les martyrs devant les médias. Les médias mentionnent son nom sur une pétition interrogeant l'implication du gouvernement dans les attentats du 11 septembre afin de pouvoir déclencher une guerre. Puis un audio ou il traite les républicains de ''ass hole ''circule également sur le web.

Mais il y a malheureusement pire. En février 2009 ,Berkeley University California, on lui demande : ''Êtes-vous un marxiste, certaines de vos politiques semblent marxistes?''

Sa réponse est la suivante:''Comment le capitalisme fonctionne pour vous ?''. Puis il ajoute ''À ce stage de la lutte, seulement à ce stage, je suis le meilleur ami du capitalisme''.

De plus il dit:''This movement is deeper than a solar panel, deeper than a solar panel. Don't stop there. Don't stop there. No, we're going to change the whole system. We're going to change the whole thing.''

On peut lire le texte de Glenn Beck et écouter les audio ici.

Il est tout de même étonnant qu'un homme aussi radical se soit rendu si près du Président. D'autres indices peuvent également nous laisser songeur quant au positionnement idéologique de l'équipe présidentiel. En Amérique du sud et centrale le plus grand allié des États-Unis est la Colombie. Un groupe de pays se réclamant de la révolution socialiste bolivarienne sont clairement anti-américains: Vénézuéla, Bolivie, Équateur, Nicaragua et bien-sûr Cuba. Quelle est la position d'Obama quant au traité de libre-échange avec la Colombie, son seul allié entouré de pays s'affirmant anti-impérialistes? Il est contre.

Dernièrement au Honduras, le président élu de l'époque Zelaya a tenté d'organiser un référendum pour permettre sa réélection malgré que les tribunaux interdisaient cette possibilité. En connaissance de cause ,les institutions honduriennes l'ont destitué et Michelleti, chef du parti d'opposition a été nommé président. Des élections libres auront lieu en novembre. Les nouvelles ici nous parlent d'un coup d'état militaire mais dans les faits jamais les militaires n'ont été au pouvoir dans cet épisode.Il faut également savoir que Zelaya, élu avec un programme conservateur, s'est brusquement allié avec Chavez au cours de son mandat et désirait amener son pays dans le mouvement bolivarien. La position du gouvernement américain face à ces événements: On a coupé l'aide  financière au Honduras!....