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Agora.Québec
7 février 2010

Pour un Chantier Santé !

cuba_health_care

Le gouvernement Charest jongle à nous imposer des hausses de tarifs et taxes afin de boucler son budget. Or, puisque nos services nous couteront dorénavant plus chers, peut-être serait-il le temps de reviser la mécanique derrière ces services. La santé est un point budgétaire important et l'accessibilité aux services est problématique. De ce côté, nous n'avons été témoin d'aucune remise en question sérieuse par nos gouvernements successifs depuis trente ans. Pourtant, tout dans le monde évolue et s'améliore. Pourquoi ne pas tenter d'améliorer notre système de santé ?

Le Québec et le Canada se retrouveraient les grands gagnants d'une rencontre à laquelle seraient conviés les ministres de la santé des différents pays industrialisés. Nous pourrions y comparer nos systèmes de santé, et par la suite imiter les meilleurs. Il semble à première vue que les systèmes mixtes à la française ou à l'australienne apporte une bonne qualité de soins à un coût intéressant; il serait avisé pour nous d'explorer leur fonctionnement. Avouez que ce serait plus productif que d'imiter Toyota...

Parce que les problèmes que rencontrent notre système de santé ne sont pas insolubles. Prenons par exemple le manque de médecins de famille.Afin de contrôler les coûts reliés aux salaires des médecins, le ministère de la santé avait dans le passé adopté un système logique et efficace : les quotas. Chaque médecin avait le droit de pratiquer un maximum d’acte : au-delà de ce nombre le médecin n’était pas payé. Il y quelques années, ces quotas ont été abandonnés : le manque de médecins a alors servi à contrôler les coûts. La solution à notre pénurie de médecins est ici. Si, après avoir formé suffisamment de médecins, nous leur laissions l’autorisation de faire de la pratique privée APRÈS qu’ils ont terminé leur quota de médecine publique, nous règlerions une bonne partie du problème sans qu’il n’en coute un sou au ministère. Les gens qui accepteraient de payer laisseraient ainsi une place de disponible dans le système public! On pourrait même envisager la location de nos salles de chirurgie lorsqu’elles sont inoccupées, obtenant ainsi des fonds pour le système public entre autres.

Nous avons, à l'époque, été les artisans d'une belle révolution: la révolution tranquille. Nous avions des besoins et collectivement nous avons su nous donner les institutions nécessaires. Maintenant nous devons procéder à la ''rénovation'' de ces institutions. Et nous méritons définitivement une révolution santé !

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Commentaires
M
Merci pour cet article
Agora.Québec
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