L'AMOUR DES NÔTRES OU LA HAINE DES AUTRES ?...
L'AMOUR DES NÔTRES OU LA HAINE DES AUTRES ?...
Comme une majorité de québécois francophones à l’époque, j’ai
applaudi l’arrivée de René Lévesque. Tous ensemble nous allions nous
relever les manches et faire de notre Québec un pays juste et prospère.
C’était un projet imprégné d’idéalisme mais le monde était ainsi à
l’époque!
La défaite du référendum de 1980 fût une
douche d’eau froide pour tous. Par la suite nous avons tranquillement
oublié ce projet entrainé dans nos propres vies, élevant nos enfants et
travaillant. Le rejet de l’Accord du Lac Meech a donné un sursaut à
notre rêve d’antan. Mais dès ce moment notre jouet était brisé : il ne
reposait plus maintenant sur l’amour des nôtres mais sur la colère que
nous entretenions envers le reste du Canada.
Encore aujourd’hui
l’équation demeure : Le mouvement souverainiste carbure maintenant avec
l’animosité. Le nombre de fois ou l’on a tenté de démoniser Stephen
Harper est incalculable. Pourtant ce premier ministre s’est montré plus
ouvert au Québec que tous ces prédécesseurs pourtant québécois
d’origine.
Un retour à la source s’impose chez nous maintenant.
Nous devons voir maintenant si notre rêve de nation juste et prospère
ne pourrait pas se faire à l’intérieur des frontières actuelles. La
mondialisation fragilise ces frontières et des ennemis comme la France
et l’Allemagne de 45 sont maintenant assis à la même table ! La survie
de notre nation peut se faire sous le régime actuel : nous en sommes la
preuve vivante! De plus notre communauté anglophone, avec nous depuis
200 ans, mérite du respect de notre part : ils ne sont pas une menace
mais plutôt des gens qui ont contribué à rendre le Québec ce qu’il est !
L’heure
est au choix : construisons-nous tous ensemble un pays ou il fait bon
vivre en trouvant entre nous tous, québécois et canadiens anglais, des
pistes de solutions aux vrais problèmes qui nous affligent à savoir la
qualité du système de santé, nos impôts usuraires, la pauvre qualité de
nos services publics, ou encore continuons-nous notre éternel combat
afin d’ arriver à faire seul ce que nous pourrions faire en commun ?
Difficile de ne pas inclure à cette analyse les propos de Nicolas Sarkozy: